Les bancs et le mobilier de repos : une question de public

L’espace urbain accueille une multitude d’usagers, rendant impossible la conception d’un mobilier adapté à toutes les franges de la population. Ainsi, la configuration du mobilier doit être pensée en fonction des personnes qui l’utiliseront. Les enfants, les personnes âgées, les touristes et les résidents ont des besoins différents, et ces besoins influencent la hauteur, la présence d’accoudoirs, la multiplicité ou l’individualité des sièges dans le mobilier urbain de collectivité, par exemple.

Pour remplir leur fonction, les mobiliers urbains de repos doivent avant tout offrir un confort optimal. La hauteur des assises n’est pas réglementée, car elle dépend essentiellement de l’utilisateur. Pour pallier cette diversité d’utilisateurs, il est possible d’envisager la mise à disposition de bancs de différentes hauteurs. Ainsi, autour des écoles, les parents et les enfants pourront profiter d’un espace commun, offrant le même niveau de confort.

Les multiples fonctions du mobilier de repos

Le mobilier urbain de repos offre tout d’abord un espace propice à la détente. L’espace public est souvent un lieu de passage, mais grâce aux bancs et aux fauteuils, les personnes peuvent s’arrêter, faire une pause et reprendre leur souffle. Cette position assise est également sollicitée à des fins utilitaires telles que l’attente, la restauration, la lecture, l’observation de la nature ou des passants, ainsi que pour profiter du beau temps ou se protéger du soleil.

En créant des espaces de repos, les sièges du mobilier urbain favorisent également les interactions sociales en facilitant les échanges et la communication entre les usagers. Ils deviennent des points de rendez-vous ou des lieux de rencontre entre des personnes inconnues, transformant ainsi l’espace public en un véritable lieu de vie.

Afin de remplir efficacement leur mission, les espaces de détente et de repos doivent être maintenus propres. C’est pourquoi il convient d’éviter les surfaces planes ou horizontales, qui ont tendance à retenir les saletés. À l’inverse, une surface lisse et inclinée permettra un nettoyage naturel par les eaux pluviales, par exemple. La durabilité du mobilier dépend également des matériaux utilisés et de leur capacité à être réparés.

Un mobilier qui contribue à aspect fonctionnel, l’esthétisme et l’identité de la ville

Les bancs, les fauteuils et les assis-debout ne se limitent pas à leur fonction première de détente et d’organisation de l’espace public. Grâce au choix de leurs formes et de leurs couleurs, ils contribuent à l’identité, au dynamisme et à l’ambiance de la ville. Alors que les poubelles ou les distributeurs de sacs pour déjections canines se font discrets, les bancs et les différentes assises mettent en valeur l’esthétique urbaine.

Le mobilier urbain de repos peut se fondre harmonieusement dans le paysage avec un style traditionnel et des couleurs rappelant la nature (marron ou vert foncé). À l’inverse, il peut créer un contraste en devenant de véritables objets d’art, avec des couleurs vives (rouge, jaune, etc.) et des formes contemporaines. Ce choix dépend essentiellement des politiques de la ville et de sa volonté de développer son image et de communiquer.

Les sièges, les bancs et les assis-debout ne se contentent pas d’offrir un espace de repos aux usagers de l’espace public. Ils créent un lieu d’échanges et de lien social, favorisant ainsi la communication. Ils permettent également de soutenir l’identité de la ville grâce aux choix esthétiques faits par les municipalités. Les caractéristiques du mobilier urbain de repos (hauteur, ergonomie, facilité d’utilisation, etc.) dépendent des personnes qui l’utilisent.