Les différentes fonctions du mobilier urbain de collectivités
Vous pensez qu’un banc ne sert qu’à s’asseoir le temps d’une pause ? Le mobilier urbain de collectivités répond à des besoins bien plus vastes ! Bien sûr, sa première mission reste fonctionnelle : il permet d’améliorer la qualité de vie de la population qui évolue dans l’espace où il est installé, en invitant à la détente et au repos. Le mobilier urbain est également un excellent support d’information et de communication avec les différents panneaux qui dispensent des renseignements ou des messages. Il donne ainsi une lisibilité à l’espace public, qu’il permet aussi d’embellir en rendant attractive la ville et en la mettant en valeur par le choix des matériaux, des couleurs et en garantissant sa propreté. Il porte l’identité de la ville et lui donne une image forte. Enfin, le mobilier urbain sécurise la circulation et organise le flux de véhicules et de piétons.
Les différents usages du mobilier urbain de collectivités
Les usages qui sont faits du mobilier urbain de collectivités évoluent en permanence en fonction des besoins et des modes de vie de la population. Lorsqu’un piéton ou un véhicule progresse dans un espace public donné, le mobilier urbain va permettre de repérer, de créer une limite de circulation. Les installations offrent également un espace privilégié pour attendre, lire ou manger sur le pouce. C’est essentiellement le profil de la population qui détermine les différents usages qui sont faits du mobilier urbain : un banc aux abords d’un pôle d’entreprise sera pris d’assaut à l’heure du repas pour partager un sandwich entre collègues. Ce même banc installé aux abords d’une école servira de lieu d’attente des enfants et des parents.
Le mobilier urbain et les piétons
La population des piétons ne constitue pas un groupe homogène, mais se distinguent par sa mobilité, sa motricité et ses capacités cognitives. La prise en compte des personnes qui présentent des difficultés pour se déplacer, que ce soit par un handicap permanent ou bien par une situation temporaire (poussettes, bagages, etc.) est essentielle. Le mobilier urbain doit permettre de progresser dans l’espace public en toute sécurité, quelle que soit la condition du piéton.
De même, les attentes de la population sont extrêmement différentes en fonction des profils. Ainsi, travailleurs, cyclistes, touristes ou habitants du quartier n’auront pas les mêmes perspectives d’utilisation. L’installation du mobilier urbain doit prendre en compte les spécificités de chacun, sans que les usages des uns ne mettent en danger ceux des autres.
Le mobilier urbain et les animaux
Nos amis les bêtes ne sont pas oubliés dans les usages du mobilier urbain, que ce soit pensé, voire subi. Que ce soit :
- des poubelles avec distributeurs de sacs à déjection pour que les propriétaires de chien puissent les ramasser et les éliminer,
- des perchoirs ou nichoirs pour les oiseaux,
- jusqu’aux hôtels à insecte pour favoriser la biodiversité,
les espèces qui peuplent l’espace des villes sont prises en compte. Par ailleurs, la fabrication des supports de certains mobiliers doit intégrer que certains animaux domestiques vont y uriner et donc accélérer leur corrosion.
Les activités qui ont une incidence sur le mobilier urbain
Ce sont essentiellement les activités d’entretien de la voirie qui pourront avoir une incidence sur l’état du mobilier urbain. En effet, les engins utilisés pour entretenir les espaces verts, par exemple, peuvent, s’ils ne sont pas considérés lors du choix du mobilier, détériorer les installations. Balayeuse, nettoyeur à haute pression, mais aussi tondeuse à gazon, souffleuse et arroseurs automatiques peuvent causer l’altération prématurée du mobilier urbain.
Les détournements des usages premiers du mobilier urbain
Un autre usage que celui prévu initialement par l’installation du mobilier urbain est souvent constaté. Ce détournement, souvent temporaire ou lié à des paramètres provisoires, doit cependant être envisagé pour effectuer les choix adaptés. Ainsi, les sports de rue comme le skate ou le roller, les manifestations ou les antivols de deux-roues accrochés, doivent constituer une réflexion dans l’installation du mobilier urbain.
